Après avoir quitté le petit port de Tibarama, nous avons continué la route de l'est jusqu'à Kouaoua où nous avons fait notre pause déjeuner.
C'est en repartant sur cette deuxième traversière (La Foa par Sarraméa) que pour faire à peine 80 km, nous avons mis près de 5 heures ! Forcément, nous avions pris notre temps avec des arrêts fréquents. La terre des bords de routes est à nue et nous fait découvrir la latérite, d'où est extrait le nickel, ce qui donne cette couleur assez particulière.
La Nouvelle Calédonie étant le 4ème pays producteur de nickel et possédant 30 % des réserves mondiales (chiffres 2007) ce qui explique ces coulées dans la montagne.
C'est ainsi que nous avons découvert des paysages uniques, que je vous laisse découvrir, sans commentaire.
Au détour d'un virage, nous avons découvert cette vallée, paysage que nous connaissons en métropole.
Arrivés sur La Foa, nous nous sommes dirigés vers Pocquereux pour notre étape de nuit en chambre d'hôte, dans une ferme complètement isolée qui élève des cerfs. Nous avons pu ainsi dîner une délicieuse saucisse de cerf, maison.
Le lendemain, nous avons repris notre route sur Yaté. Passage obligé à Nouméa puis, nous avons découvert la 2ème autoroute avec un rond-point entre Nouméa et Mont-Dore, et son péage (présenté dans cet article).
La traversière du sud longe le lac Yaté, un lac artificiel maintenu par un barrage. L'eau est acheminée par un aqueduc jusqu'à l'usine se trouvant à Yaté, au nord du village. La pression de l'eau fait ainsi fonctionner les turbines.
Ne trouvant pas le chemin d'accès à notre hôtel après Yaté, nous avons trouvé la petite cascade de Goro où nous avons pris un bon bain dans une eau fraîche.
Après un bon dîner et une bonne nuit, nous avons pris la route, en espérant trouver les chutes de la Madeleine. Tellement pris par le paysage, que nous sommes presque arrivés au bout sud de la Grande Terre.
La Madeleine est une réserve naturelle, créée en 1990, qui couvre 400 hectares sur La Rivière des Lacs. Comme beaucoup d'endroits prisés par leur beauté, le site a subi de grosses dégradations ce qui a impliqué le balisage des chemins et par l'implantation de 10 000 plants endémiques au maquis calédonien.
Pour en savoir plus sur cette réserve naturelle, voir le site de la Province Sud.
C’est sur ce site magnifique que nous terminons notre périple sur la Grande Terre avant de nous envoler pour Ouvéa.